Chaque début d'année, le rituel des résolutions refait surface, porté par un élan collectif de changement et d' amélioration personnelle. Pourtant, combien de fois ces résolutions finissent elles abandonnées, générant culpabilité et frustration?
La réponse tient peut-être dans la nature même des résolutions, qui se présentent souvent comme des injonctions extérieures, en opposition aux intentions lesquelles s' ancrent dans une démarche intérieure et authentique.
Cet article explore cette différence fondamentale : la résolution comme pression sociale versus l'intention comme connexion à soi.
La résolution : une pression à se conformer aux normes sociales
Les résolutions sont des décisions spécifiques et souvent rigides. Elles dictent un résultat attendu : perdre du poids, arrêter le sucre, aller courir 3 fois par semaines, etc... Ces objectifs bien qu'ambitieux sont souvent façonnés par des normes sociales et culturelles.
La pression sociale en toile de fond
Lorsqu'on décide de "manger plus sainement" ou "travailler plus dur", il s'agit souvent de répondre à des attentes externes : celles de la société, de notre entourage, de la culture dominante.
Parce qu'elles sont rigides et orientées vers un résultat précis, les résolutions peuvent devenir rapidement source de stress. Elles impliquent une dualité : échouer ou réussir. Le non-respect des résolutions peut engendrer un sentiment d'échec, nourrissant des émotions négatives telles que la culpabilité ou la honte. Cette pression constante ne nous laisse que peu d' espaces pour la souplesse, la bienveillance ou l'adaptation à nos circonstances personnelles.
L' intention : une connexion à son intériorité
Contrairement à la résolution, l'intention ne cherche pas à imposer un objectif précis. Elle s'enracine dans notre intériorité, c'est à dire dans nos valeurs, nos besoins profonds et notre désir d'épanouissement. Plutôt que de se concentrer sur des actions mesurables, l'intention définit une direction générale et laisse place à l'évolution.
Un retour à soi
L'intention invite à écouter nos aspirations véritables, celles qui ne viennent pas de l' extérieur mais de notre dialogue intérieur. Par exemple, plutôt que de répondre à une injonction de perfection physique, une intention peut être de cultiver un mode de vie qui favorise le bien-être, sans s'imposer de limites strictes ou irréalistes.
Parce qu'elle n'est pas liée à un résultat figé, l'intention offre de la flexibilité et de la douceur. Notre intention nous accompagne comme une boussole, guidant nos choix et nos actions tout en laissant place à l'imperfection et à l'adaptation. Ainsi une intention peut s'ajuster aux aléas de notre vie sans générer de culpabilité.
Pourquoi préférer l'intention aux résolutions ?
Adopter des intentions plutôt que des résolutions,c'est faire le choix d'un cheminement personnel et authentique, guidé par la bienveillance.
Privilégier cette approche permet :
un alignement avec ses valeurs : les intentions s'ancrent dans ce qui compte réellement pour nous plutôt que dans ce que la société attend de nous.
une réduction du stress: l'intention ne repose pas sur la performance mais sur un engagement progressif et adaptable.
durabilité : parce qu'elles ne sont pas assignées à un résultat spécifique, les intentions peuvent s'intégrer durablement à notre quotidien.
Alors que la résolution impose et presse, l'intention inspire et libère. Dans un monde où les attentes extérieures sont omniprésentes, cultiver son intention permet de revenir à soi. En 2025, pourquoi ne pas délaisser les résolutions pour une démarche plus douce, ancrée dans vos véritables besoins ?
Prenez un instant pour réfléchir non pas à ce que vous voulez accomplir, mais à comment vous voulez vous sentir et dans quelle direction vous voulez avancer.